A la découverte des membres Equipassion
Maude Schaerrer
Cavalière & enseignante passionnée!
Aujourd’hui, je vous propose de partir à la découverte de Maude Schaerrer, membre active depuis la fondation du club. Maude va vous présenter sa passion, Je vous souhaite une bonne lecture !
« J’ai tellement appris de mes erreurs que j’envisage d’en faire encore quelques-unes… »
Pouvez-vous présenter ce que vous faites ?
Je m’occupe de l’éducation des chevaux en général (poulain/chevaux adultes) à pieds et monté. Au fil des années, je me suis spécialisée dans le travail en liberté et l’apprentissage des figures de cirque. Depuis de nombreuses années, je participe également à titre personnel à des Horseathlon et gymkhanas divers.
Pratiquez-vous une autre profession à côté de cette activité?
Oui, je suis enseignante au primaire.
Quel est votre parcours professionnel ?
Depuis ma naissance, j’ai baigné dans le monde des chevaux car mes deux parents étaient passionnés. Mon papa était un amateur de saut d’obstacles et ma maman pratiquait la monte américaine. J’étais très proche des animaux mais la passion pour les chevaux n’est réellement venue que plus tard…
A 11 ans, j’ai débuté les cours d’équitation classique dans le manège de Mr. Henri Wagneur à Prez-vers-Noréaz. J’y ai appris les bases de l’équitation classique durant 2 ans.
Vers l’âge de 12 ans, ma maman m’a offert quelques cours d’équitation américaine au Ranch du Bois d’Archan. C’était l’occasion pour moi de découvrir comment elle montait et de pouvoir par la suite évoluer avec sa jument Quarter Horse, Dixie. En parallèle, mon papa m’a donné durant plusieurs mois des cours de saut avec une jument DS que j’avais à l’époque en demi-pension. J’ai toujours eu de la facilité à passer d’une équitation à une autre, m’adaptant au cheval et à la situation. Concernant l’obstacle, je n’ai pas vraiment croché.
J’ai ensuite pris des cours avec différentes profs (F. Pignon et M. Delgado, A. Booth, V. Bonnet, M. Pommier, etc.) pour me faire mon petit bagage et mon expérience. Le fait qu’on me confie des chevaux à travailler durant mon parcours m’a énormément enrichie en expériences.
Lorsque j’étais en formation à la HEP (Haute Ecole Pédagogique) pour devenir enseignante, j’ai eu quelques demandes de personnes que je ne connaissais pas pour des cours de travail au sol. J’ai fini par accepter, préférant évidemment être au contact de chevaux que dans une station service, pour me faire de l’argent de poche. Le bouche à oreille fonctionnant incroyablement bien, ma clientèle s’est agrandie et lorsque j’ai eu terminé ma formation à la HEP, le moment est venu pour moi de décider quoi faire : être à 100% dans une salle de classe ou partager mon temps de travail avec les chevaux ? Ayant déjà une clientèle assidue, j’ai décidé de tenter un 50/50. Après 6,5 ans, je peux dire que cet équilibre me convient parfaitement.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette aventure ?
L’éducation et le travail du cheval m’intéressent beaucoup. Et j’adore aussi le transmettre aux autres, leur donner des pistes pour trouver comment faire et les laisser essayer. Le cheval est parfait pour apprendre de ses erreurs car il nous renvoie exactement ce dont nous devons travailler sur nous-mêmes.
Combien de temps par semaine consacrez-vous à cette activité ?
Enormément de temps !
Ce n’est pas quantifiable puisque je travaille les week-ends, jours fériés, etc. Vous l’aurez compris, c’est donc plus qu’un 50%!
Quel est votre plus beau souvenir en pratiquant cette activité ?
Il y a en a tellement !
C’est impossible d’en nommer qu’un. Je rencontre beaucoup de magnifiques moments, mais j’aime particulièrement les premières esquisses de travail en liberté avec un cheval complètement vert ainsi que les « premières fois » sur le dos d’un jeune cheval encore jamais monté.
Quelle est votre plus belle rencontre lors de cette activité ?
Là encore, impossible d’en nommer une seule !
Mais je dirais que grâce à cette passion/activité, j’ai rencontré plusieurs personnes qui sont devenues de vraies amies et qui me sont très chères.
Un mot pour la fin ?
Je suis ravie de voir qu’au fil des années, ce genre de travail intéresse également les cavaliers de concours. Cela veut dire que les mentalités changent et que certains cavaliers cherchent à comprendre leur cheval et à trouver des solutions pour résoudre les problèmes. Lorsque j’ai commencé le travail à pieds, il y a presque 15 ans, nous n’étions que très peu à le pratiquer. Je trouve super comme cela s’est développé et je me réjouis de pouvoir dire la même chose dans 15 ans.